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Toutes les informations à savoir sur la race de chien Husky de Sibérie

Table des matières

Soyons honnêtes : le Husky de Sibérie est certainement l’une des plus belles races canines.

Difficile de détourner la tête à sa rencontre. Cela dit, gare aux coups de foudre. Ce n’est pas un chien pour débutant ou les sportifs de salon. En effet, la beauté, la douceur et la gentillesse du Husky sibérien n’ont d’égales que sa détermination et son énergie.

Apprenez-en davantage sur la race dans cet article.

Origine du Husky de Sibérie

Comme le nom de la race l’indique, le Husky est originaire de la Sibérie orientale. Il est traditionnellement élevé comme chien d’attelage.

C’est au peuple nomade Tchouktche du nord-est de la Sibérie, en Russie, que l’on doit le développement de la race. Ceux-ci utilisaient ces chiens comme moyen de transport pour tirer les traîneaux et conduire les rennes.

Ce peuple a grandement contribué à l’amélioration de la race. En effet, les Tchouktches ont gardé la race pure pendant plus de 3000 ans. Leur système d’élevage était très méthodique : ils accouplaient les meilleurs spécimens entre eux et éliminaient les sujets agressifs systématiquement. Il faut noter que leur travail fut facilité par le fait qu’ils étaient complètement isolés et qu’ils n’avaient accès à aucune autre race.

Cette sélection rigoureuse a donné des chiens pouvant être d’excellents chiens de traîneau, autant que des gardiens et des copains de jeux pour les enfants. Déjà à cette époque, les Huskys faisaient partie intégrante de la famille et ils habitaient souvent auprès de leurs humains.

Les Huskys étaient aussi les chasseurs de leurs propres repas, ce qui explique probablement le fort instinct de prédation qui a persisté jusqu’aux spécimens qu’on connaît aujourd’hui.

C’est l’explorateur et marchand de fourrure Olaf Swenson qui aurait rapporté les premiers Huskys en Amérique pour le musher Leonhard Seppala qui les utilisaient comme moyen de transport en Alaska.

Mythes et légendes sur cette race de chien

Une légende tchouktche nous raconte que le Husky est né de l’amour d’un loup et de la lune.

Selon cette légende, les Huskys et les loups hurlent les soirs de pleine lune afin d’inciter cet astre à redescendre sur terre.

Cette légende provient du fait que le Husky ressemble à un loup et que sa queue nous rappelle un croissant de lune.

Les Huskys célèbres

Vous êtes probablement plusieurs à avoir pleuré à chaudes larmes en visionnant le film de Disney Togo ces dernières années. Sachez que l’histoire de Togo est vraie !

En 1925, il y a en effet eu une course au sérum en Alaska afin d’éviter une épidémie de diphtérie dans un village inaccessible par les transports. Le musher Leonhard Seppala conduisit l’un des équipages dans une course à relais de plus de 1000 km, à laquelle Balto et Togo participaient. C’est l’équipage dont faisait partie Balto qui livra le sérum, le rendant instantanément célèbre au détriment de Togo, considéré comme étant le grand oublié de cette aventure, du moins jusqu’à récemment.

Musher Lonhard Seppala et chiens de traîneau

Leonhard Seppala avec quelques chiens de son équipage, dont Togo qui apparaît à gauche
© Carrie McLain Museum / AlaskaStock

L’année même de cette folle course, Balto eut droit à sa statue à Central Park à New York. À son décès, il fut naturalisé et exposé au Musée d’histoire naturelle de Cleveland. En 1995, il devint la vedette du film Balto, Chien-Loup, Héros des neiges.

Togo, quant à lui, fut désigné le chien le plus héroïque de l’histoire par le Time Magazine en 2011 en plus de devenir enfin la vedette du film qui raconte sa vie en 2019.

Cette fameuse course, ainsi que la tournée que fit Seppala avec son équipage à la suite de cet événement attirèrent l’attention du public sur la race. Depuis, le Husky demeure l’une des races de chien les plus populaires.

Quelles sont les conditions de vie idéale pour le Husky ?

Être à l’extérieur, avoir accès à de grands espaces, courir, tracter, creuser, jouer, etc. Voici l’idéal de vie pour un Husky de Sibérie.

Sa toison lui permet de survivre à des températures extrêmes. En effet, la température en Sibérie peut atteindre les -50 degrés Celsius en hiver et monter jusqu’à 40 Celsius en temps de canicule. Bien entendu, la mue de notre beau compagnon aura fait son œuvre avant les changements de saisons.

C’est une race de chien qui peut s’adapter à une belle variété de climats, bien qu’il privilégie les températures froides. Pour aider votre Husky à traverser les canicules, n’hésitez pas à consulter notre article qui contient nos conseils indispensables pour aider son chien à supporter la chaleur l’été.

Quelle structure familiale convient le mieux ?

Le Husky n’aime pas être seul longtemps. C’est un chien qui tolère mal la solitude. En outre, il a besoin d’une famille présente, active et sportive. Il a besoin de bouger.

Il est habituellement un bon match avec les enfants (nous parlons ici d’un sujet normal, sans trouble de comportement). Nous devons toutefois lui apprendre à bien se comporter autour d’eux pour ne pas les brusquer, comme il faut apprendre aux enfants à le respecter. Celui-ci n’est pas un poney qui nous fait faire des tours ! Les Huskys ont une bulle plus grande que la plupart des autres races de chiens et doivent être approchés après avoir obtenu leur consentement. On évitera ainsi des accidents et des morsures du chien.

Vous n’êtes pas familiers avec la notion de consentement chez le chien ? Visionnez la vidéo d’Hum-Ani Passion qui explique comment obtenir le consentement d’un chien.

Si vous vivez dans une maison multi animale, veillez à bien socialiser votre Husky aux petites espèces (chats, lapins, rats ou autres). À titre de chien primitif, il est un animal qui garde un fort instinct de prédation et n’hésitera pas à se faire un bon goûter avec votre chat, celui du voisin ou encore les poules.

Sinon, le Husky est un chien extrêmement social. Il adore les gens et peut facilement partir avec des étrangers dans la mesure où ils respectent sa bulle.

Quel est le milieu de vie le plus adapté ?

Le milieu de vie le mieux adapté pour un Husky est la campagne et les grands espaces.

À la limite, une maison avec une cour clôturée pourrait suffire, dans la mesure où on lui offre la possibilité de se dépenser et d’explorer à sa convenance. S’il n’a pas la possibilité de courir, d’explorer, de tracter et de se dépenser, il pourrait facilement contourner les obstacles (c’est le Houdini des chiens par excellence) et il partira à la grande aventure pour explorer les environs.

La vie en appartement n’est pas conseillée, à moins que vous soyez prêts à lui offrir toutes les stimulations nécessaires pour son bien-être.

Quels sont les besoins en dépense d’énergie du Husky ?

Le Husky sibérien a besoin de beaucoup d’activités autant intellectuelles que physiques. Il est actif, répétons-le.

Parmi ces activités favorites, il y a évidemment les sports de traction, ainsi que toute activité qui lui permette de courir. Notons :

  • Trottinette des neiges ;
  • Canicross ;
  • Cani-randonnée ;
  • Skijoring.

Vous pouvez aussi essayer les activités suivantes :

  • Rapport d’objet (frisbee) ;
  • Détection d’odeur ;
  • Trekking.
Groupe de husky en traineau

En l’absence d’une dépense énergétique à sa mesure, le Husky deviendra destructeur dans la maison autant que dans la cour. En effet, il adore creuser et pourrait facilement détruire le terrain… Il pourrait même venir à se creuser un tunnel, passer sous la clôture et devenir l’explorateur qu’il est dans sa tête.

Les caractéristiques physiques du Husky

Le husky a fière allure ! Au contraire du Malamute de l’Alaska avec lequel il est souvent confondu, son corps est compact, musclé et robuste, tout en étant assez léger pour la course. Le corps du Malamute quant à lui est plus imposant. Aussi, les gens sont souvent surpris de la petite stature des Huskys standards.

Les caractéristiques reconnues par le Club canin canadien (CKC) pour le husky sont :

  • Une tête légèrement arrondie avec un stop marqué et un museau fin ;
  • Des yeux en amande, de couleur noirs, marrons, bleus ou vairons ;
  • Des oreilles triangulaires et dressées ;
  • Une queue moyenne, fournie et recourbée ;
  • Un poil de longueur moyenne, lisse et doux, mais très épais avec un sous-poil dense ;
  • Toutes les couleurs de robe sont permises : du blanc au noir, en passant par le gris et le cuivre.


Pour un mâle la taille varie de 53,6 à 60 cm (21 à 23,5 po) et le poids, 20,5 à 28 kg (45 à 60 lb). Pour une femelle, la taille sera de 50,5 à 56 cm (20 à 22 po) et pour le poids, 15,5 à 23 kg (34 à 50 lb).

Toilettage : comment bien prendre soin du Husky

Comme pour tous les compagnons canins, les soins de base comme le nettoyage d’oreilles, des yeux et des dents seront de mise sur une base régulière.

Soyez averti : le Husky mue de façon très abondante 2 fois par année. Un brossage quotidien en profondeur est nécessaire durant cette période. Autrement, 1 à 2 brossages hebdomadaires peuvent suffire.

Les visites chez le toiletteur sont plutôt rares : le Husky se toilette énormément, ne dégage pas d’odeur et son pelage est autonettoyant. Une visite chez le toiletteur aux 6 mois peut être envisagée pour un bon traitement de la mue et réduire la perte abondante de poils dans la maison.

Point important : il ne faut jamais procéder à la tonte d’un Husky, au risque de mettre sa santé en péril. Son corps est parfaitement adapté aux températures extrêmes et, selon les saisons, il produira le pelage nécessaire pour affronter les intempéries.

Santé et espérance de vie de cette race de chien

Le Husky est un chien robuste, qui peut vivre en moyenne de 12 ans à 14 ans. Toutefois, il est prédisposé à certaines maladies héréditaires et autres. En voici quelques-unes :

  • Troubles neurologiques ;
  • Dysplasie de la hanche ;
  • Maladies neuromusculaires ;
  • Lupus nasal ou lupus cutané ;
  • Maladies oculaires (cataractes, entropion, microphtalmie, glaucome…) ;
  • Maladies de la peau (dermatose, dépigmentation de la truffe et autres) ;
  • Hypertension essentielle ;
  • Maladies lysosomale (maladie de Pompe, par exemple) ;
  • Myélopathie dégénérative ;
  • Paralysie laryngée, affecte le laryx ;
  • Épilepsie essentielle, crises convulsives ;
  • Diabète insipide néphrogénique congénital.

Quel budget prévoir pour un Husky ?

Avant même l’adoption de votre chien, il faut penser à votre budget.

Ce budget ne sera pas seulement pour l’acquisition de l’animal, mais également pour les frais que vous aurez à débourser tout au long de sa vie.

Si vous vous procurez votre compagnon chez un éleveur, vous débourserez entre 2000 $ et 5000 $ canadien (en date de 2022). Si vous adoptez en refuge le frais iront entre 200 $ et 500 $.

Incertain d’adopter auprès d’un éleveur ou d’un refuge ? Notre article Le guide complet pour choisir le chien idéal pourra vous guider dans votre choix.

Par la suite, il faut penser au coût de la nourriture : entre 600 $ et 1000 $ par année. Il faudra ajouter à cela les friandises d’entraînement, soit entre 200 $ et 500 $… à moins de les préparer vous-mêmes.

Également, il y aura des frais vétérinaires pour l’examen et les vaccins de base, selon ce qui aura été fait chez l’éleveur ou au refuge, dont les montants se situent entre 80 $ et 150 $.

Annuellement, vous aurez à débourser une somme se situant entre 200 $ et 500 $ pour l’examen, les vaccins et les traitements parasitaires. D’autres frais peuvent s’ajouter comme les analyses de selles (20 $ à 100 $) ou les soins dentaires (300 $ à 400 $).

Pour la stérilisation d’un mâle, vous débourserez entre 300 $ et 450 $; pour une femelle : entre 340 $ et 500 $.

D’autres frais peuvent s’ajouter :

  • Assurances : 300 $ à 600 $ ;
  • Micropuces et, selon les villes, licences municipales : entre 30 $ et 80 $ ;
  • Équipement de base et supplémentaires : 200 $ et plus ;
  • Pension par nuit lors de vos voyages : à partir de 30 $ ;
  • Éducation de base : à partir de 200 $.

Comment bien éduquer le chiot Husky ?

On dit souvent que les Huskys sont impossibles à entraîner, surtout pour le rappel d’urgence, vu sa réputation de grand explorateur. Détrompez-vous ! Tous les chiens peuvent être éduqués, qu’il soit le docile Golden Retriever ou le réputé têtu Husky. Avec les bons motivateurs et de la patience, il est tout à fait possible d’y arriver.

Assurez-vous d’être à jour dans vos méthodes d’éducation. Peu importe le nombre de chiens que vous avez eu par le passé, sachez que les méthodes d’entraînement canin ont grandement évolué ces dernières années. L’article sur comment réprimander son chien vous permettra d’éviter bien des écueils.

Avec un chiot, vous pourrez vous inscrire à une maternelle. Pitou y apprendra les bonnes manières pour communiquer avec ses congénères. De votre côté, vous apprendrez comment lui enseigner les commandes de base avec des méthodes à jour, basées sur les théories de l’apprentissage. Vous serez également accompagné pour les défis que représentent son éducation dans la maison, comme celui de rendre votre chiot propre.

Apprendre avec son Pitou est une excellente occasion de tisser des liens. Vous apprendrez mutuellement à vous faire confiance. Comme pour toute relation, développer une merveilleuse complicité demande du travail.

chien husky de sibérie dans la neige

Si votre choix s’est arrêté sur un chien de refuge ou un chien plus âgé, vous pouvez faire les cours d’obéissance qui suivent normalement les cours de maternelle. Les chiens peuvent apprendre toute leur vie. En fait, les chiens aiment apprendre.

Vous n’aimez pas le contexte des cours de groupe ? Aucun problème ! Un intervenant en comportement canin peut travailler de façon plus personnalisée avec votre compagnon et vous.

Célébrités qui ont un husky

Pour terminer, vous vous demandez qui parmi les stars vit avec un Husky ? En voici quelques-unes :

  • Selena Gomez, chanteuse ;
  • Jared Leto, acteur et chanteur ;
  • Ben Stiller, acteur ;
  • Valerie Anne Poxleitner, chanteuse ;
  • Miley Cyrus, chanteuse et actrice ;
  • Taylor Lautner, acteur.

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Tu te dis que chaque petite erreur dans l’éducation de ton chiot pourrait causer des gros problèmes à l’avenir ?

Et si tu lui apprenais les mauvaises habitudes sans même t’en rendre compte ?

On va se le dire… avoir un chiot, c’est un immense bonheur… Mais c’est aussi un défi important.

Article rédigé par

France Groleau

France Groleau

Nathalie Denis

Nathalie Denis

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